L’économie du Burkina Faso repose principalement sur l’agriculture et les ressources minières, en particulier l’or. Le pays, enclavé et dépendant de ses voisins pour ses exportations, a connu une croissance économique modeste ces dernières années, malgré un contexte mondial difficile et des défis internes, notamment liés à l’insécurité.

L’agriculture, qui emploie près de 80 % de la population, reste un secteur clé, avec des produits comme le coton, le maïs, le mil et le riz. Toutefois, le secteur agricole est vulnérable aux chocs climatiques, tels que les sécheresses récurrentes, qui affectent la production et la sécurité alimentaire. Pour pallier ces vulnérabilités, le gouvernement burkinabè s’efforce de diversifier l’économie en investissant dans l’industrialisation et les infrastructures.

En parallèle, le secteur minier, notamment l’extraction de l’or, est devenu une source majeure de revenus pour le pays. Mais cette dépendance accrue à l’or soulève des inquiétudes quant à la durabilité de cette croissance, en particulier en ce qui concerne la redistribution équitable des richesses et la préservation de l’environnement.

Pour l’avenir, le Burkina Faso cherche à renforcer ses infrastructures, à attirer davantage d’investissements étrangers et à améliorer son environnement des affaires. L’économie burkinabè est donc à un tournant, avec un potentiel important de transformation, mais elle doit également surmonter les défis liés à la sécurité, à la diversification économique et à la réduction de la pauvreté